Deux publicités de Lufthansa affichées dans les gares bruxelloises (de l’affichage donc) ont été identifiées par Maxime (Co-fondateur de GiveActions) comme trompeuses pour le consommateur. Elles ne respectaient pas les règles déontologiques. Une plainte a donc été déposée. Le jury déontologique a jugé la plainte fondée et a donc demandé de retirer les publicités des affiches publicitaires en Belgique.

‍

‍
C'est la preuve qu'il est possible de faire bouger les choses, même au niveau de la pub.

Car oui, le secteur publicitaire s’est fixé des règles. Afin d’avoir une publicité qui ne trompe pas le consommateur. La règle principale est simple : on ne peut pas avoir une publicité qui contient des affirmations ou des éléments visuels qui sont de nature à induire en erreur le consommateur.

Et cette règle se décline pour les enjeux écologiques. On ne peut pas faire croire qu’un produit ou service est bon pour l’environnement alors que ce n’est pas le cas.

Et c’est exactement ce qui s’est passé ici.

Dans le premier cas, la publicité fait croire que l’avion est là pour “protéger notre futur”. Connaissant l’impact écologique de l’avion, c’est un peu gros. Et surtout de nature à induire le consommateur en erreur. Dans le second cas, l’avion se transforme en arbre (qui est associé à la nature, à l’environnement) avec une mention de durabilité. Encore une fois, cela fait passer le message que Lufthansa a un impact positif sur la planète.

‍

Certes, Lufthansa met en place des actions pour réduire son empreinte. Ce qui est bien. Il n’empêche que l’avion reste très polluant, surtout au niveau individuel. Il est donc mensonger de faire croire qu’il y a un impact positif lié à tout cela. 

Et c’est d’ailleurs exactement la conclusion du jury d’éthique publicitaire (JEP). Je cite:

“le Jury est d’avis que, pour les deux affiches, les images, avec des références très explicites respectivement à un élément naturel et à la planète terre, chaque fois en relation avec l’avion, en combinaison avec les slogans, avec leurs allusions respectives à la « protection » et à la « durabilité » actuelles en tant que telles, sont de nature à transmettre, de manière vague et générale, le message selon lequel le transport aérien promu entraînerait toutes sortes d’avantages environnementaux.”

Cette publicité ne peut donc plus être diffusée en Belgique.

‍

Un post LinkedIn qui amène la presse belge à en parler

C’est la preuve qu’on peut avoir un impact sur la société. Le post LinkedIn de Maxime à ce sujet a eu une visibilité folle. +300.000 vues, des centaines de commentaires. Et même une reprise par la presse belge (Le Soir et La Libre) et par un blog de voyage. 

Peu de gens connaissaient l'existence des règles en matière de publicité. Avec cette plainte, les entreprises et les consommateurs en ont appris un peu plus sur les règles publicitaires. Une bonne chose pour la suite. La publicité doit jouer un rôle dans la transition écologique et sociale. Et nous pouvons tous y participer.

‍

‍

Pour conclure, nous aimerions ajouter que notre objectif n’est absolument pas une chasse aux sorcières à l’aviation. Mais on ne peut pas faire passer de tels messages en 2022. C’est extrêmement dangereux pour la sauvegarde de notre planète. Nous n’avons rien contre Lufthansa, mais nous sommes contre des messages trompeurs. Et si le JEP a été de l'avis de Maxime, ce n’est pas pour rien. Il faut donc continuer à se battre contre la mise en avant de messages de nature à tromper le consommateur en matière d’écologie. Vous pouvez compter sur nous à ce sujet.

Vous pouvez retrouver l’avis du JEP ici

‍