Ces dernières semaines, plusieurs campagnes de publicité positive ont été lancées avec l’accord du comité éthique. Retrouvez ci-dessous les discussions qui ont été abordées et les raisons de l’accès à 4 marques à la publicité positive. Il s’agit de :

> Bonjour Maurice
> Consom’Action
> WWF
> Yuma

Bonjour Maurice

Bonjour Maurice est un magasin (et eshop) belge de mode éthique et réversible pour enfants. Ils ont créé des habits réversibles pour augmenter le nombre d'utilisation du vêtement. 

Leur mode de production est écologique, dans le sens où 95% des fibres sont d'origine biologique. Ils ont d'ailleurs le label international GOTS (qui certifie “un mode de production écologique et socialement responsable, avec des exigences de qualité”).

Ils ont aussi lancé un abonnement: 9€ par mois pour avoir un vêtement pour enfant que les parents peuvent changer lorsque l'enfant grandit et qu'il en a besoin d'un autre. Afin d'être dans une économie de la fonctionnalité et diminuer de facto l'empreinte environnementale. 

Enfin, ils ont un système de retour pour favoriser le recyclage et la seconde main.

Leur magasin est situé au Châtelain et leur campagne publicitaire a pour objectif la promotion de leur nouvel abonnement à 9€/mois.

Du côté du comité, il n’y a aucune raison qui permettrait de justifier un refus de la campagne de Bonjour Maurice. La marque n’a pas d’activités refusées par la charte et sa campagne a pour objectif la promotion de leur service de location d’habits réversibles.

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Consom’Action

C’est un réseau de professionnels de la consommation zéro-déchet. Ils lançaient une semaine du vrac pour soutenir les commerçants engagés, avec le soutien de Bruxelles Environnement et du plan de relance de la Wallonie. 

 L'action a pour objectif de faire découvrir les commerces vrac et zéro-déchet, avec des dégustations, des animations, ateliers etc. pour sensibiliser et inciter à découvrir des alternatives sans déchet.

La campagne de publicité positive a pour objectif de donner de la visibilité à leur action afin d’y amener le plus grand nombre.

Les conclusions du comité sont évidemment positives. Consom’Action est une ASBL qui a un objectif de sensibilisation à un mode de vie durable et au zéro-déchet. Sa campagne est donc légitimement acceptée.

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WWF

Le cas de WWF est assez similaire à celui de Consom’Action. WWF est une des plus grandes organisations mondiales de conservation de la nature et de la biodiversité. Ils ont lancé plus de 3.000 projets dans plus de 100 pays grâce au soutien de 6 millions de sympathisants. . 

En cette fin d’année, ils souhaitaient lancer une campagne pour récolter des dons et continuer à financer leurs différentes actions.

Le sujet de la campagne est sur la panthère des neiges qui est une espèce menacée, et sur le réchauffement climatique. Ils font ici le lien entre changement climatique, la panthère des neiges et l'Himalaya, qui sont le symbole de la fragilité de notre planète. Différents sujets sur lesquels ils travaillent au quotidien.

Le comité n’a rien à dire concernant le WWF. C’est une association qui a un objectif de conservation de la nature et de la biodiversité. Et aucune activité refusée n’est présente.

Yuma

Yuma est une marque belge de crackers biologiques à base de farine de grillons. Leur mission est d'intégrer les insectes dans l'alimentation quotidienne afin d'apporter des protéines durables aux consommateurs. 

Le grillon est une alternative durable à la viande, car pour la même quantité de protéines, sa production consomme 2000x moins d'eau, demande 15x moins de surface d'élevage et consomme 60x moins de gaz à effet de serre que le bœuf.

Leurs produits sont labellisés bio par EU Label (label bio européen). Ils sont vendus dans différents magasins bio et chez Delhaize. Ainsi que sur leur eshop. 

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Le comité a soulevé deux points d’attention, mais qui ne discréditent pas les valeurs et l’impact positif de Yuma:

1. Il n'y a que 3% de farine de grillon dans les crackers. Ce n'est donc pas grand chose. Yuma l'explique par le fait qu'il faut progressivement intégrer le grillon dans l'alimentation, si on va trop vite, les consommateurs n'osent pas franchir le pas.
   Leurs produits restent, même en dehors de la farine de grillon, des produits certifiés bio.
   
   
2. Les grillons, étant des insectes, peuvent être considérés comme des animaux. Nous pouvons donc nous poser la question du bien-être animal, puisqu'ils sont élevés dans des fermes. Le comité est d’avis que cette remarque est un peu trop poussée et n'enlève pas tout le bénéfice que les protéines d'insectes peuvent apporter comme alternative aux protéines d'origine animale au niveau environnemental.
   
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Nous ne voyons pas d'activités refusées et nous voyons un impact positif des crackers Yuma, autant du côté biologique que sur le fait de promouvoir la farine de grillon.

Leur campagne de publicité positive faisant la promotion de leurs crackers est donc acceptée.

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Conclusions finales

Les 4 marques étudiées lors de ces dernières semaines ont toutes un réel impact positif dans le secteur dans lequel ils travaillent. Et aucune d’entre-elles n’a d’activités refusées reprises par notre charte. Elles sont donc toutes éligibles à la publicité positive et peuvent lancer leur campagne.